Pour une inscription du Droit au bonheur dans la Constitution
Nous avions entamé une démarche en 2009 afin de faire inscrire le Droit au bonheur dans la Constitution, donc bien avant que l'ONU ne soit invitée par le Bhoutan à s'intéresser au Bonheur National Brut (BNB).
Notre réflexion a été la suivante
Puisqu'en 1776, le Droit au bonheur était inscrit dans le projet de Constitution de Virginie (Bill of Rigths) et de la Déclaration d'Indépendance de Thomas Jefferson ;
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Déclaration d'Indépendance des USA (Wikipedia) |
Puisque nous travaillons déjà à un concept favorisant le liant social, l'union entre les uns et les autres, alors travaillons à la ré-inscription de ce Droit au bonheur dans la Constitution ;
Reprenons cette idée novatrice de Jefferson qui engendra la peur à l'époque et qui a été diluée dans l'expression "poursuit of happiness" ("la recherche du bonheur") alors qu'il s'agissait d'un droit nouveau qu'il mettait au même rang que les autres droits inaliénables et qu'il s'agissait bien de "poursuit and obtain happiness" (poursuivre et obtenir le bonheur) (le texte) !
Certains ont déjà fait ce pas
→ En 1972, Jigme Singye Wangchuck, le roi du Bhoutan (âgé de seulement 17 ans), s’appuyant sur le fait que les indicateurs économiques traditionnels (PIB) favorisent une course à une croissance sans limite et ne tiennent aucun compte du bonheur des individus, énonce une nouvelle notion : Celle du Bonheur National Brut (BNB), plus large que celle du PIB et synonyme d'une vision à long terme de la croissance et de la préservation des ressources nécessaires pour les générations futures.
→ En 2018, le BNB est intégré à la nouvelle Constitution du Bhoutan.
→ En 2010, le Brésil vote un amendement afin d’inscrire dans la Constitution les droits sociaux essentiels à la recherche du bonheur.
→ En 2011: Alors que le Bhoutan lui offrait de parler de bonheur et de bien être, l'ONU, dans le cadre du Millénaire pour le développement et dans sa résolution A/RES/65/309 (le texte) de son Assemblée Générale du 19 juillet 2011, prônait "une croissance économique dans une optique plus large, plus équitable, et plus équilibrée, qui favorise le développement durable, l'élimination de la pauvreté, ainsi que le bonheur et le bien-être de tous les peuples". Cette résolution de l'ONU fait également appel aux initiatives des États-membres.
Les textes français sur lesquels nous nous appuyons
Nous pensons que l'inscription du Droit au bonheur dans la Constitution - et non recherche du bonheur qui est abstrait et restrictif - est dans l'intérêt de tous. C'est un droit fondamental qui doit être garanti par l'État en ce sens qu'il ne définit pas le bonheur individuel mais les conditions essentielles d'un bien-être commun, durable et équitable.
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DDHC de 1789 (Wikipedia) |
Notre exigence
Nous réclamons donc ce Droit au Bonheur Constitutionnel qui est la condition essentielle pour la mise en place, la pérennisation et le respect du Bonheur National Brut. Un BNB qui intégrerait tous les indicateurs économiques, y compris le pouvoir de bien vivre et le bien-être en mettant au centre de toutes décisions politiques, économiques, sociales, écologiques, le citoyen et sa qualité de vie.
Ainsi, l'inscription du Droit au Bonheur dans la Constitution et du Bonheur National Brut participerait à une transformation historique de notre société, basée sur une bonne gouvernance, un développement économique et social durable et équitable, la sauvegarde de l'environnement et la construction d’un avenir meilleur pour la génération de demain.
Notre pétition sur le Droit constitutionnel au bonheur : À signer et à partager est en suivan ce lien
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